Distribution
- Alice Coote Cassandre
- Michael Spyres Énée
- Paula Murrihy Didon
- Lionel Lhote Chorèbe, Sentinelle I
- Adèle Charvet Ascagne
- William Thomas Narbal, Priam
- Ashley Riches Panthée
- Beth Taylor Anna
- Laurence Kilsby Iopas, Hylas
- Rebecca Evans Hécube
- Alex Rosen Hector, Sentinelle II
- *Graham Neal Helenus
- *Sam Evans Un Soldat
- *Monteverdi Choir solistes
- Monteverdi Choir
- Orchestre Révolutionnaire et Romantique
- John Eliot Gardiner Direction
- Dinis Sousa Direction du concert
- Tess Gibbs Mise en espace
- Rick Fisher Lumières
Présentation
Remplacement de dernière minute
Le chef John Eliot Gardiner, atteint par la canicule lors des représentations des Troyens la semaine passée au Festival Berlioz de la Côte Saint-André, a eu une altercation violente avec un des chanteurs de la production. Il le regrette aujourd’hui et se fait soigner à Londres, son âge significatif (80 ans), sa nouvelle médication pour le cœur, la fatigue et la chaleur ayant conduit à ce malheureux incident.
Il a choisi de passer la baguette des Troyens à son brillant assistant Dinis Sousa. Ce jeune chef dont le talent est salué par la presse, travaille régulièrement avec lui, et a entièrement préparé le chœur, l’orchestre et les solistes de ces Troyens en étroite connexion avec Gardiner. Aussi est-il le mieux placé pour en reprendre la direction, ce qu’il vient de faire avec un succès triomphal au Festival Berlioz de La Côte Saint-André. Il dirigera également cette œuvre au Festival de Salzbourg, et après Versailles, à la Philharmonie de Berlin et aux BBC Proms de Londres. Château de Versailles Spectacles s’associe aux regrets exprimés par John Eliot Gardiner en condamnant toute violence, et s’excuse auprès du public de ce changement de dernière minute, mais gageons qu’il n’entamera pas la splendeur du chef d’œuvre de Berlioz.
Laurent Brunner
« Grandiose, magnifique et profondément émouvant » : Les Troyens, le chef-d’œuvre de Berlioz.
A cinquante-cinq ans, après trois décennies de musique endiablée, de succès et d’échecs, Berlioz l’alchimiste met un terme à son projet le plus fou : Les Troyens, opéra en cinq actes pour quatre heures de musique d’une inventivité folle.
Vision démiurgique de sa propre lecture de l’Énéide de Virgile, l’œuvre de Berlioz est colossale : cinq actes, neuf tableaux, pléthore de rôles, un orchestre titanesque et un chœur omniprésent. Les Troyens fut longtemps considéré comme une sorte de monstre sacré injouable, souvent scindé en deux soirées (La Prise de Troie puis Les Troyens à Carthage), qui résume bien l’ambition démesurée du génial compositeur français. « J’ai passé ma vie avec ce peuple de demi-dieux ; je me figure qu’ils m’ont connu, tant je les connais. » confie Berlioz après la composition d’une œuvre qui occupe son esprit dès l’enfance.
Afficher plusTour à tour épiques, poétiques et intrépides, traversés de fulgurances et portés par un sens aigu de la grandeur tragique, Les Troyens forment un tout flamboyant. On s’y abandonne pour la pompe de ses marches, le bellicisme de ses scènes, les imprécations prophétiques de Cassandre et de Didon, et peut-être aussi pour l’ivresse d’un duo d’amour parmi les plus envoûtants du répertoire.
Le grand chef berliozien John Eliot Gardiner dirige son Orchestre Révolutionnaire et Romantique et le Monteverdi Choir dans cette œuvre fétiche, la portant à l’incandescence dans le décor historique (1837) de l’Opéra Royal que Berlioz a connu : ouvrons les portes de bronze de l’Histoire !
Concert donné dans le « Palais de marbre rehaussé d’or », décor conçu par Cicéri dans lequel Berlioz lui-même dirigea un concert à l’Opéra Royal le dimanche 29 octobre 1848.
Programme
Première partie : 1h30
Entracte : 40 min
Deuxième partie : 1h45
Entracte : 25 min
Troisième partie : 50 min
Afficher plusPremière partie : La Prise de Troie
Seconde partie : Les Troyens à Carthage
Opéra en cinq actes sur un livret d’Hector Berlioz inspiré de l’Énéide de Virgile, créé dans son intégralité à Carlsruhe en 1890.
Nouvelle Production