Distribution
Avec la troupe de la Comédie-Française
Alain Lenglet Béralde
Coraly Zahonero Béline
Guillaume Gallienne Argan
Julie Sicard Toinette
Christian Hecq M. Diafoirus et M. Purgon
Yoann Gasiorowski Cléante
Elissa Alloula Angélique
Clément Bresson Thomas Diafoirus, M. Bonnefoy et M. Fleurant
Mathilde Clément, Elisa Cronopol et Alice Javary Louison (en alternance)
Élodie Fonnard Soprano
Étienne de Bénazé Ténor
Jean-Jacques L’Anthoën Baryton-basse
Jorris Sauquet Clavecin
Claude Stratz Mise en scène
Ezio Toffolutti Scénographie et costumes
Jean-Philippe Roy Lumières
Marc-Olivier Dupin Musique originale
Sophie Mayer Travail chorégraphique
Kuno Schlegelmilch Maquillages, perruques et prothèses
Marie-Pierre Héritier Assistante mise en scène
Angélique Pfeiffer Assistante scénographie
Laurence Aué et Élisabeth Doucet Assistante maquillages et prothèses
Présentation
« La dernière pièce de Molière commence dans les teintes d’une journée finissante. C’est une comédie crépusculaire teintée d’amertume et de mélancolie.» C’est par ces mots que Claude Stratz, aujourd’hui disparu, dépeint Le Malade imaginaire qu’il met en scène en 2001, et qui, joué plus de 500 fois depuis, fait partie de ces spectacles intemporels visités par des générations de comédiens de la Troupe. La mise en scène épurée restitue la palette infinie de cette comédie-ballet. 10 février 1673, Molière, dans le rôle d’Argan, crée sa nouvelle œuvre où il est question de vrai ou faux malade, de vrai ou faux médecin, de vrai ou faux maître de musique, de vraie comédie mais aux accents dramatiques. Sept jours plus tard, alors qu’il donne la quatrième représentation de la pièce, sa maladie pulmonaire l’oblige à s’interrompre et l’emporte quelques heures après. Impossible dès lors de ne pas voir planer sur le personnage d’Argan l’ombre du dramaturge mourant qui « dans son propre malheur choisit de nous faire rire ». Si le charlatanisme des médecins est un thème privilégié de l’auteur, c’est la science médicale elle-même qui est attaquée dans cette farce satirique, doublée d’une sombre et lucide méditation sur la peur de la mort. Écrite par un Molière affaibli, victime des intrigues de Lully, en disgrâce royale, abattu par la mort de son fils et de son amie de toujours, Madeleine Béjart, sa dernière pièce est cependant une de ses plus brillantes comédies.
Production Comédie-Française
Ce spectacle est présenté avec le généreux soutien de Madame Aline Foriel-Destezet
Programme
Comédie-ballet en trois actes et en prose créée par la Troupe du Roi sur la scène du Palais-Royal à Paris en 1673.